Inondations dans le Logone et Chari : au secours des déplacés

En plus des denrées alimentaires distribuées, le comité international de la Croix-rouge construit une digue à Tildé.

En plus d’être victimes du conflit avec Boko Haram, les déplacés du Logone et Chari dans la région de l’Extrême-Nord sont menacés depuis quelques semaines par les inondations. Dans les arrondissements de Makary et Blangoua, les eaux du fleuve El Beid sont sorties de leur lit et envahissent progressivement les villages avec d’importantes conséquences. Dans ces deux arrondissements, les pluies diluviennes ont eu des conséquences désastreuses. Nombre de ménages ont vu leurs champs inondés, ou leurs habitations effondrées. « Depuis deux ans, nous ne comprenons pas ce qui nous arrive dans ce village. Les eaux viennent avec force et détruisent nos maisons et nos plantations. Nous ne savons quoi faire », témoigne Blama Bachimé Abamé, chef du village Tildé, situé à 25 Km de Kousseri. 
Les plus touchés sont les déplacés internes qui subissent doublement la catastrophe. « Non seulement ils sont déjà victimes du conflit avec Boko Haram, en plus les eaux viennent encore les menacer. La vie devient très compliquée pour eux », renchérit Bakary Touré, chef de la sous-délégation du comité international de la Croix-rouge (CICR) à Kousseri. « D’où notre fort déploiement dans ces localités pour apporter du réconfort à ces populations et améliorer aussi leurs conditions de vie », poursuit-il. La série de distribution des denrées alimentaires aux personnes déplacées, lancée lundi dernier à Makari s’est achevée le 22 octobre dern...

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