Afrique centrale: la libre circulation des biens en vue

Diverses résolutions pour faire bouger le processus ont été énumérées vendredi à Yaoundé.

Les experts du Comité de pilotage de la rationalisation des communautés économiques régionales en Afrique centrale (COPIL/CER-AC) se sont séparés le 9 novembre dernier à Yaoundé, au terme d’un atelier régional d’harmonisation des instruments des zones de libre-échange de la CEEAC et de la CEMAC. Il en ressort, selon Patrice Libong Badjan, coordonnateur dudit secrétariat technique, que « dorénavant, on aura un seul certificat d’origine CEEAC/CEMAC, qui va permettre aux marchandises de circuler sur l’ensemble du territoire Afrique centrale. Mais, en attendant l’adoption de ce document unique, les experts ont suggéré que pour circuler dans l’espace Afrique centrale, les produits industriels devront avoir un agrément et un certificat d’origine. Pour les produits du cru, il sera question du certificat de circulation ».
Il faut dire que les travaux du secrétariat technique ont abouti à divers autres résultats : la validation technique des avant-projets de textes sur l’harmonisation des règles d’origine CEEAC/CEMAC, de certains instruments au tarif préférentiel CEEAC/CEMAC, ainsi que sur la validation des spécimens harmonisés du certificat d’origine CEEAC/CEMAC, le schéma-type d’agrément CEEAC/CEMAC, le dossier d’agrément au tarif préférentiel CEEAC/CEMAC, etc. Par ce nouveau dispositif, « plus besoin d’aller solliciter le Conseil des ministres pour délivrer l’agrément. Nous avons proposé que cela revienne au président de la Commission de la CEMAC ou au secrétaire général de la CEEAC », explique le coordonnateur. L’objectif étant de densifier les échanges intra-communautaires et d’alléger les procédures. L’autre innovation majeure est l’adoption du princi...

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