Destruction de biens publics à Bamenda: ce que le vandalisme nous coûte

Le bilan matériel des actes de vandalisme de jeudi dernier à Bamenda est lourd. Issa Tchiroma Bakary indique, à cet effet, que neuf véhicules ont été détruits « comprenant ceux du commandant de la légion de gendarmerie, du commandant en second de la Brigade d’infanterie motorisée (BRIM), du sous-préfet de Bamenda 3e, de la Camerounaise des Eaux, de la Campost, des équipes spéciales d’intervention rapide, ESIR, de la gendarmerie nationale, ainsi que de deux véhicules personnels ». A cela, il convient d’ajouter la destruction de certains édifices publics et privés dont le commissariat de police du 3e arrondissement et des pavillons d’une formation hospitalière. 
Des actes assimilables au terrorisme, ceci au regard de la loi N° 2014/028 du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme. Notamment en ce qui concerne son article 2 qui définit les infractions et les peines. Car jeudi dernier, l’on a bien enregistré des dommages corporels et matériels avec la destruction des édifices publics, l’on a des populations qui ont été intimidées et qui continuent d’ailleurs à l’être, dès lors que certains enfants n’arrivent pas à reprendre le chemin de l’école. Les sanctions, prévues par le législateur dans ce cas sont très rudes, car elles vont jusqu’à la peine de mort ...

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