Une manufacture à talents

Le club totalisant quatre Ballons d’or africains a vu passer durant des décennies, la fine fleur du football camerounais.

Ses plus belles années, le Canon les a connues durant les années 70-80. Sous la direction de feu Laurent Edoa Bengono, le club va trôner sur la scène nationale ainsi que sur l’Afrique du football. Un groupe homogène composé de magiciens et de joueurs matures à l’apogée de leur art. De 1970 à 1986, l’aura du club est au sommet de son intensité grâce à son collectif millésimé. Un ensemble symphonique regorgeant en son sein quelques solistes d’exception. Des joueurs dont le talent a été couronné par le Ballon d’or africain.

Jusqu’en 1978, tous les postes sur le terrain avaient été récompensés à l’exception des gardiens de but. En 1979, Thomas Nkono, le portier du Canon de Yaoundé, devient le premier gardien Ballon d’or africain. Une distinction que « l’araignée noire » va de nouveau remporter quatre ans plus tard. Mais avant le deuxième sacre de « Tommy », Jean Manga Onguene va également être honoré en 1980. En 1984, feu Théophile Abega va connaître une année pleine. Champion d’Afrique avec le Cameroun, il va quitter le Canon pour Toulouse en France et décrocher le Ballon d’or en fin d’année.

Avant la génération dorée des Emmanuel Kunde, Grégoire Mbida, Ibrahim Aoudou, Ephrem Mbom, feu René Emana, etc., le club créé le 11 novembre 1930 à Mvog-Mbi a connu une première vague de joueurs de grands talents. Emmanuel Mve, Jean Paul Akono, Paul Gaston Ndongo font partie de ceux qui ont préparé le terrain des succès. Dans la deuxième moitié des années 80, le club amorce peu à peu son retour sur terre. De nouveaux joueurs prennent le relais et le club sert ...

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