Le prix de la folie destructrice

La construction des infrastructures a toujours été la pierre angulaire de la politique gouvernementale. Qu’il s’agisse des ponts, des routes, des hôpitaux, des écoles, des commissariats …, les infrastructures coûtent cher .Ces infrastructures s’imposent néanmoins  parce qu’elles comblent des attentes précises.  Les hôpitaux  veillent sur la bonne santé des citoyens. Les commissariats assurent la sécurité des personnes et des biens. Les routes répondent à la nécessité de faciliter les mouvements des populations tout en améliorant le cadre de vie.
On comprend donc aisément pourquoi les populations bénéficiaires de ces infrastructures  sont mal à l’aise lorsque celles-ci sont vandalisées. Comme ce fut le cas de la destruction du commissariat de police du 3e arrondissement de Bamenda et de plusieurs pavillons de l’hôpital régional de la capitale régionale du Nord-Ouest. On comprend également pourquoi  l’Etat, garant de l’intérêt général, est appelé, tôt ou tard,   à faire face au pénible devoir de reconstruire les infrastructures démolies. On sait cependant que le budget 2017  qui s’élève à 4373,8 milliards de francs  a vocation à traduire la volonté d’impulser une croissance forte, conformément aux hautes instructions du président de la République contenues dans la circulaire du 28 juillet 2016 , malgré un environnement international difficile marqué par la persistance du faible niveau des  cours du pétrole brut d’une part et un contexte national caractérisé par l’insécurité transfrontalière en particulier dans les régions de l’Extrême-Nord et de l’Est d’autre part .La morosité économique est d’autant plus notoire que  lors de sa 123e assemblée tenue vendredi dernier à Douala , la capitale économique , le Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM), la principale organisation patronale du pa...

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