l’Office céréalier : le grenier du septentrion

L’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord. Voilà les trois régions d’intervention de l’Office céréalier. Pour elles, l’organisme exploite une flotte de 44 magasins d’une capacité totale de 47 650 tonnes. Ces entrepôts s’étalent de Banyo dans l’Adamaoua à Guirvidig dans l’Extrême-Nord en passant par Madingring et Touboro dans le Nord.  L’Office agit directement sur 6 à 7 millions de personnes. Son rôle social n’est plus à démontrer. La structure nourrit l’ambition d’étendre ses activités dans la partie méridionale du pays pour collecter les céréales. Dans le contexte de la décentralisation, cet organisme sera appelé à jouer un rôle plus accru encore aux côtés des collectivités territoriales décentralisées (CTD). Mais déjà, il constitue un instrument de stabilisation de prédilection.
 A ce titre, il contribue à la lutte contre la vie chère et au combat contre la spéculation. Une note de présentation produite par l’Office céréalier souligne que 330 millions de F environ sont attendus du gouvernement dans le cadre du dispositif de riposte contre la Covid-19. Un bol d’air- s’il est libéré-, qui va permettre à l’organisme de « respirer » et de faire face aux répercussions socio-économiques du Covid-19 dans le secteur de l’agriculture. L’organisme va collecter 15 780 sacs de maïs, -le céréale le plus consommé dans le Grand Nord- dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
En mission la semaine dernière à Garoua, le ministre de l&rsqu...

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