Traçabilité des diamants : les bons points du contrôle

Avant d’adopter le budget pour 2021 mercredi dernier, le secrétariat national permanent du processus de Kimberley a dévoilé les résultats de ces actions courant 2020.

Une cargaison de 1028 de carats de diamants saisie à l’aéroport international de Douala. Ce stock destiné à l’exploitation et la commercialisation dans des circuits informels, a été mis sous scellé et sera vendu conformément à la réglementation en vigueur afin que l’Etat puisse recouvrer des recettes. 2438 carats de diamants d’une valeur de 350 millions de F tracés. 700 autres, valant 35, 3 millions certifiés. Cette opération a généré 7,3 millions de F au titre d’impôts et taxes. Voilà les faits d’arme du secrétariat national permanent du processus de Kimberley (SNPPK)  à fin octobre 2020. Ceci malgré la pandémie du Covid-19 qui sévit depuis plusieurs mois dans le monde, entraînant le ralentissement des activités, notamment dans les filières diamant et or. Ces informations ont été dévoilées le mercredi 11 novembre dernier par le comité de mise en place du système de certification de Kimberley, au cours d’une session par ailleurs dédiée à l’analyse et l’adoption du budget 2021, sous la présidence de Gabriel Dodo Ndoke, ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, (Minmidt). Il a également été question du renforcement du contrôle et de la protection des diamants des circuits informels de l’économie.
Pour ce qui est du budget 2021, Fuh Calistus Gentry, secrétaire d’Etat auprès du Minmidt, a indiqué que vu les difficultés financières et les activités qui devraient être menées dans le cadre du renforcement de la lutte contre la contrebande des substances naturelle...

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