Nécrologie : requiem pour Régine Ngonda Bidjang

La mise en bière de la défunte a eu lieu à l’Hôpital général de Yaoundé, en présence du couple présidentiel.

Madame veuve Bidjang née Régine Ngonda, sœur aînée du président de la République, Paul Biya, a entamé son voyage vers sa dernière demeure hier. L’acte 1 de ce périple s’est déroulé en mi-journée à la morgue de l’Hôpital général de Yaoundé, où la cérémonie de levée de son corps a eu lieu en présence du couple présidentiel. Pour l’occasion, la chapelle de la morgue a revêtu ses plus beaux atours pour célébrer une vénérable dame, reconnue pour ses qualités humaines et sa grandeur d’âme. La décoration sobre et épurée est, selon les proches, à l’image de la défunte. A elle donc, les fleurs. De ces énormes bouquets d’une éclatante blancheur, symbole de pureté, autour de ses restes, aux roses rouges disposées le long du mur extérieur de la morgue. A la famille éplorée, la tristesse, des larmes discrètes. Mais aussi la consolation. Des mots de réconfort et d’espérance portés par l’archevêque métropolitain de Yaoundé, Mgr Jean Mbarga.
S’inspirant des textes liturgiques tirés du livre de la Sagesse et de l’évangile selon Saint Jean, chapitre 20, versets 1 à 9, le prélat s’est voulu rassurant, invitant la famille, les proches, les amis et connaissances à puiser les beaux souvenirs dans leurs mémoires positives les sacrifices de cette mère, grand-mère, épouse, sœur, au moment où elle disparaît de la vue de tous. « Maman Régine achève sa vie portée par un sens élevé de l’amour et de la communion humaine et familiale, de la communion spirituelle et ecclésiale, de la communion sociale et nationale. Elle quitte ce monde laissant derrière elle l’auréole d’une plénitude. Plénitude de vie, plénitude de vocation familiale. Pour nous, elle a été une mère qui s’est sacrifiée pour sa famille nucléaire, sa famille d’origine et sa grande famille. C’est cela l’amour dont parle Saint Jean dans l’évangile : il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime », a soutenu Mgr Jean Mbarga avant d’expliquer qu’une nouvelle étape de la vie s’ouvre pour la défunte. 
Une transition que seule la foi permettra aux survivants d’accepter, au-delà de toute peine et de toute séparation. « Ce moment que nous vivons a un nom : Pâqu...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie