Port du masque : les tout-petits à la peine

Dans certaines écoles maternelles et primaires, les élèves d’un certain âge éprouvent des difficultés à arborer cet outil de protection à Ngaoundéré.

Le port du cache-nez chez le petit Abdoul, élève de la Sil à l’Ecole privée protestante Station de Ngaoundéré ne fait pas partie de ses habitudes. Ceci malgré les injonctions de son enseignant et de sa maman qui prend soin de bien l’ajuster sur son visage tous les matins avant qu’il n’entre dans sa salle de classe. L’enfant âgé de 6 ans dit avoir des difficultés à respirer avec son cache-nez. Résultat, s’accommoder à cette nouvelle attitude reste une équation difficile pour lui et d’ailleurs pour tous les enfants de son âge. « Je ne respire pas bien quand je le porte », explique-t-il. Dans sa salle de classe, rares sont ceux qui arborent cet accessoire de protection pour les mêmes raisons. « A la rentrée scolaire avec le Corona-virus, j’ai acheté des cache-nez à tous mes enfants même à celui qui va à l’école maternelle. Surtout que, nous n’avons pas la certitude de ce que les enfants d’un certain âge sont à l’abri de cette pandémie. Mais, la difficulté réside dans le fait que les plus petits n’ont pas encore intégré son importance. Ils disent ne pas bien suffoquer avec le masque et par conséquent l’enlèvent et le jettent », explique un parent d’élève. 
Dans ce même établissement au niveau primaire, il est difficile de voir des élèves se soumettre au respect de cette mesure barrière à l’exception de ceux du CMII, conscients du danger de cette pandémie. « Le masque fait transpirer et empêche de bien respirer. C’est pourquoi, j’ai peur de le porter même si je l’ai toujours dans mon sac. Je préfère laver régulièreme...

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