Les événements violents enregistrés la semaine dernière à Bamenda ont laissé apparaître que les instigateurs agissent à visages couverts prêts à sacrifier sans ménagement une année scolaire.
Le 8 décembre dernier, les mouvements d’humeur qui secouent les villes de Buea et de Bamenda ont atteint un pic dans cette dernière localité avec des actes qui continuent d’être dénoncés. Les manifestations observées depuis quelques semaines semblent remettre au goût du jour une actualité vécue dans notre pays au début des années 1990. Une horde de manifestants qui descendent dans la rue, alors même que leurs commanditaires continuent de tirer les ficelles dans l’ombre. Ceci dans le but de déstabiliser les institutions de la République. Ainsi donc, la plupart de ces gens de l’ombre, pas véritablement au sens propre de cette expression, choisissent d’envoyer au front, parfois d’innocentes personnes.
Depuis plus de deux semaines, écoles, collèges et institutions universitaires sont fermés à Bamenda et Buea, à l’instigation de ces manipulateurs, bien au chaud quelque part, leurs propres enfants continuant certainement d’aller tranquillement à l’école. Et pendant ce temps, ces « leaders » en mal de crédibilité ont choisi de sacrifier l’avenir d’autres jeunes, privés d’école depuis plusieurs jours. Le but recherché étant d’instrumentaliser à leur avantage cette situation préjudiciable à ces autres Camerounais qui n’ont pas les moyens d’émigrer et d’aller poursuivre leurs études à l’étranger.
L’autre principal terrain de prédilection de ces activistes aujourd’hui, ce sont notamment les réseaux sociaux qu’ils inondent de toutes sortes de messages, d’images appelant parfois à la haine et à la division. D’où tire...
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