Lutte contre le Covid, éducation, gestion des déplacés internes : plus de 24 milliards débloqués

C’est à travers un communiqué que la nouvelle a été rendue publique le 3 décembre dernier. « la Banque mondiale a approuvé le 24 novembre dernier un financement additionnel de l’Association internationale de développement (IDA) de 45 millions de dollars (24,285 milliards de F) en faveur du Projet d’appui à la réforme de l’éducation (PAREC) qui vise à promouvoir l’apprentissage pour tous au Cameroun », peut-on y lire. Un crédit qui sera complété par un financement du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) de 52,45 millions de dollars (environ 28,3 milliards de F). « Chaque enfant du pays mérite une éducation de qualité. Or il n'est pas possible aujourd’hui de concrétiser cette ambition car l’enseignement de base est en proie à une crise des apprentissages », indique Abdoulaye Seck, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun. A son avis, les différentes crises actuelles ont plusieurs conséquences, notamment « un recul des inscriptions en pré-primaire et en primaire, surtout dans les régions anglophones, des taux d’abandon élevés, un faible taux d’achèvement des cycles d'enseignement et des inégalités dans l’accès et la poursuite des études chez les enfants de groupes défavorisés, à savoir notamment les filles et les plus démunis. »
Mais il ne sera pas uniquement question d’éducation au sens strict. Dans son communiqué, la Banque indique que « ce financement additionnel contribuera à atténuer les conséquences négatives de la pandémie de Covid-19 sur le secteur de l’éducation. Il permettra également de faire face aux déplacements forcés massifs consécutifs à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et à l’afflux de réfugiés ». Pour Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre de l&rsquo...