Education : les instituteurs des zones de conflits recyclés

Objectif de cette formation, transmettre les aptitudes nécessaires pouvant aider à la socialisation des élèves traumatisés.

« Enseigner dans une zone de conflits exige d’autres aptitudes. Ce n’est pas comme enseigner dans des écoles où règne la paix ». Cette mise au point est de Ousmanou Amadou Garga, point focal de la coopération UNICEF-MINEDUB à la délégation régionale de l’Extrême-Nord. C’était le 3 décembre dernier, à la faveur d’un atelier de trois jours organisé par « Plan International Cameroon » au profit de 100 enseignants recrutés au camp des réfugiés de Minawao dans le département du Mayo-Tsanaga. Selon les spécialistes, les traumatismes subis ont un effet nocif sur l’épanouissement des victimes, et plus spécialement des enfants en âge scolaire qui, d’une manière ou d’une autre, ont vécu dans leur chair, les exactions des groupes terroristes ayant conduit au déplacement de leurs parents.
Dans la région de l’Extrême-Nord, cette situation se vit dans les établissements scolaires des départements qui ont subi les affres des terroristes de la secte Boko Haram. A savoir, le Mayo-Sava, le Logone et Chari, et surtout le Mayo-Tsanaga, précisément dans les écoles publiques logées dans le camp des réfugiés de Minawao. Ce sont des enfants qui ont besoin d’un encadrement spécial. C’est dans l’optique de les aider à retrouver ...

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