Centre de santé de Djoumté : les bons soins du CERAC

Réhabilité par le Cercle des Amis du Cameroun, la formation sanitaire située dans l’arrondissement de Poli, département du Faro, région d Nord, a été rétrocédée samedi dernier.

Le centre de santé renaît donc à la vie. Samedi dernier, dans le paisible village de Djoumté, il a été recueilli dans son nouveau berceau par le Cercle des Amis du Cameroun (Cerac), son bienfaiteur. Les carillons sonnent. Les Amazones de Madame Chantal Biya comme elles se font appeler ont bravé les intempéries, le mauvais état des routes, les coupeurs de route, le Covid-19 pour assister à la renaissance de la formation sanitaire. C’est Noël avant l’heure dans la savane arbustive de Poli, à 200 km environ de Garoua. 
Cela fait deux minutes que le chef de centre de santé intégré (CSI) déroule son discours. Douboui Haman a brossé le portrait-robot que présentait le centre de santé il y a quelques mois encore. Le « Doc » comme les populations l’appellent ici, a le dos tourné à l’établissement new-look. Une joie non feinte se lit sur son visage au moment où il achève de faire la présentation de la formation sanitaire. Pour la cérémonie officielle de rétrocession, la première dame du Cameroun, Chantal Biya, présidente fondatrice du Cercle des amis du Cameroun (Cerac), a dépêché une forte délégation à Djoumté, l’un des 13 cantons de l’arrondissement de Poli, département du Faro, région du Nord. Elle était conduite par Aminatou Bello Bouba. La déléguée régionale du Cerac pour le Nord était accompagnée des autorités administratives locales au premier rang desquelles le préfet du Faro et l’inspecteur régional des services régionaux du Nord, dépêché sur les lieux par le gouverneur empêché. Dans la tribune, on a également aperçu Koumpa Issa, secrétaire d’Etat à la Défense chargé des Anciens combattants et des Victimes de guerre. C’est l’une des élites de ce village honoré.  La cérémonie s’est déroulée dans le strict respect des mesures barrières contre le Covid-19. Tous les participants arboraient les masques et la distanciation physique était de rigueur.
Les populations sorties en masse sont venues assister à la renaissance de leur hôpital. Elles pensent que le centre de santé réhabilité et équipé mérite désormais le nom « d’hôpital ». Tant l’établissement a été modernisé par la première dame. Le bâtime...

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