Lutte contre le coronavirus : le leadership du chef de l’Etat salué

La soirée hommage du 19 décembre dernier, au gymnase du Camp de l’unité de Yaoundé, a marqué le retour des combats suspendus depuis des mois dans cette discipline.

Alors que Yaoundé se drape peu à peu de son manteau nocturne, une foule de curieux afflue vers le Camp de l’unité. A l’intérieur, Steve Minko Nsa’Amang est posté non loin de l’entrée principale, le regard dirigé avec appétit vers le ring. Ce boxeur dont le corps est luisant de sueur vient de boucler de longues minutes d’échauffement et n’attend plus que d’être appelé par le speaker. Son attente sera de courte durée. Un peu comme son combat, découpé en trois rounds de trois minutes chacun. Au total, neuf minutes au cours desquels Steve Minko Nsa’Amang va se montrer féroce et très engagé. A la fin du combat, le pugiliste est déclaré perdant. Il est alors partagé entre l’amertume de la défaite et la joie d’avoir retrouvé des sensations perdues depuis des mois. « Ça faisait longtemps », lance-t-il gaiement. 
Le Camp l’unité n’avait en effet plus connu de combats depuis huit mois. Ce célèbre gymnase de la ville de Yaoundé avait été contraint de fermer ses portes en mars dernier, suite aux mesures de lutte contre le coronavirus décidées par le gouvernement, sur instruction du chef de l’Etat. Le 19 décembre dernier, cette infrastructure a de nouveau vibré au rythme du gong, des coups de poing et des cris de la foule qui encourage les boxeurs. Un avant-goût de la reprise pour le « noble art » qui cherche toujours à relancer pleinement ses activités. Surtout que des échéances internationales se profilent à l’horizon, à l’instar des Jeux olympiques de Tokyo prévus en 2021.
Huit combats étaient au programme de la soirée de samedi dernier. Un évènement particulier, frappé du sceau d...

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