Un devoir collectif

Les affrontements ayant opposé, avant-hier à Bouar, l’armée nationale aux milices anti-balaka dévoilent les nouvelles menaces contre la paix en République centrafricaine. Ces incidents sont survenus à la suite de ceux qui ont été signalés à Grimari à 250 kilomètres à l’Est de la capitale Bangui.
En réalité, juste avant les élections présidentielle et législatives du 27 décembre 2020, une coalition de groupes armés a repris les hostilités. Depuis lors, des incidents éclatent régulièrement dans l’ensemble du pays. Au moins deux casques bleus ont perdu la vie lors des affrontements contre les ennemis de la paix. Au sein des populations, des violences sont aussi signalées. Lors de son discours de fin d’année et de Nouvel an à la Nation, le chef de l’Etat centrafricain, Faustin Archange Touadéra, a clairement affirmé que la République centrafricaine était en guerre. Il a notamment relevé que la paix est menacée par un groupe de criminels à la tête desquels se trouve l’ancien président François Bozizé. 
Il n’échappe à personne que François Bozizé avait annoncé son soutien à la rébellion. Il est également évident qu’une enquête a été initiée contre l’ancien président. De même, un couvre-feu a été décrété jeudi dernier de 20 hà 5 h, sur l’ensemble du territoire national, en raison de la tension sécuritaire.
Au-delà des mesures judiciaires et sécuritaires, l’avenir de la République centrafricaine nécessite un effort de dialogue. Non seulement, « le Berceau des Bantous » n’est pas condamné &agrav...

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