Une nécessité impérieuse

Tandis qu’une coalition de 15 partis de l’opposition refuse de reconnaître la réélection du chef de l’Etat centrafricain, Faustin Archange Touadéra, le candidat Martin Ziguélé, classé troisième avec 7,54% des voix à l’issue du scrutin présidentiel, prend acte du résultat validé par la Cour constitutionnelle.
La rébellion armée, réunie sous la bannière de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), a multiplié des actes de violence sur l’ensemble du territoire pour perturber le scrutin du 27 décembre 2020. Malgré les manœuvres d’intimidation, ce scrutin s’est tenu. Même si les 15 partis qui se réclament de la COD 2020 avaient sollicité son report, compte tenu de certains manquements.
Le scrutin du 27 décembre ne pouvait d’ailleurs pas échapper au contexte sécuritaire. La Cour constitutionnelle l’a explicitement relevé, car elle a dévoilé que le taux de participation a été de l’ordre de 35 %. Puisque de nombreux électeurs n’ont pas pu accomplir le devoir civique pour ne pas être pris pour cible par la CPC. Qui plus est, cette rébellion armée a persisté dans sa logique de guerre au point de tenter une entrée en force à Bangui, la capitale centrafricaine, le 13 janvier dernier. La tentative des rebelles de s’emparer du pouvoir par les armes a lamentablement échoué face à la résistance farouche des Forces armées centrafricaines (FACA) appuyées casques bleus. Le 16 janvier dernier, la Mission multidimensionnelle et intégrée des Nations unies en République centrafricaine (MINUSCA) a maintenu la pression sur la CPC en la délogeant de la localité de Bangassou situ&...

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