Des attentions permanentes

Outil de lutte contre la pauvreté et instrument de promotion de l’inclusion financière, la microfinance n’a pas son pareil au Cameroun. Ces structures qui proposent des services financiers et non financiers même dans les coins les plus reculés du pays aident les populations les plus pauvres à avoir des financements pour développer des activités génératrices de revenus et par ricochet, améliorer leurs conditions de vie. L’activité, introduite au Cameroun en 1963 par des missionnaires hollandais via le concept de « Credit Union » a ainsi contribué à faire reculer la pauvreté au Cameroun, bien qu’elle se situe encore, selon le ministre des Finances à un taux de 37,5% actuellement. D’où l’engouement sans cesse grandissant vers ces établissements qu’on observe. 
Toutefois, au fil des années, la mission d’utilité sociale des établissements de microfinance (EMF) a été progressivement éclipsée par l’appât du gain des promoteurs, marqué par une concentration sur la viabilité financière des entreprises ouvertes et paradoxalement, l’absence de professionnalisme de la part des dirigeants, mais aussi l’absence d’un modèle d’affaires. Au bout du compte, des cessations d’activités et de paiement, suivies de longues procédures de liquidation, parfois aux frais de l’Etat, qui laissent généralement les épargnants dans le désarroi, parce que n’ayant pas pu récupérer la totalité de leur pécule après des années d’attente. L’actualité la plus récente dans ce registre est l’ouverture de la liquidation de la Compagnie équatoriale pour l’épargne et...

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