Gestion des crises, défense de l’intégrité du territoire : le combat de tous les instants

La résolution pacifique de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et la lutte contre les différentes formes de menaces pouvant porter atteinte à l’intégrité du territoire ont été au cœur des préoccupations du chef de l’Etat.

La crise qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis quatre ans n’a pas laissé indifférent le président de la République. On se rappelle en effet que, dès le début des revendications des syndicats d’enseignants et d’avocats d’expression anglaise, Paul Biya a instruit le gouvernement d’engager des négociations avec les corporations concernées. Celles-ci ont été conduites sur le terrain par le Premier ministre, chef du gouvernement. Malheureusement, ce qui apparaissait comme des revendications légitimes au départ a été infiltré par des mouvements sécessionnistes. Les discussions qui se déroulaient jusque-là dans un cadre acceptable, ont très vite connu un blocage en raison de divergences portant notamment sur le vivre-ensemble, l’unité nationale et même la forme de l’Etat. Ce qui, pour la grande majorité des Camerounais était inacceptable. Le gouvernement, dans une démarche cohérente a très vite fait face à une horde d’insurgés qui ont instauré un climat de terreur dans le but de faire adhérer les populations à leur funeste projet et ce, malgré les réponses positives apportées aux revendications corporatistes, dont certaines allaient au-delà des attentes. 
Il ne restait plus alors à l’Etat, garant de l’intégrité et de la stabilité du territoire, de tout mettre en œuvre pour le retour à l’ordre. Mais il faut rappeler que, même s’il en a les moyens, l’Etat n’a jamais fait de l’option militaire dans la gestion de la crise dans ces régions une priorité. D’où les nombreuses initiatives de paix qui ont été conduites à la demande du président Paul Biya. Au rang de celles-ci, il y a eu la création en novembre 2018, du Centre de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) qui a reçu pour mission d’accueillir tous ceux qui ont choisi de répondre à l’offre de paix du président de la République et leur offrir une possibilité de retrouver une vie normale. Près de 300 personnes interpellées du fait de cette crise ont bénéficié de l’arrêt des poursuites à leur encontre; la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme a été créée en janvier 2017 ; un Plan d’assistance humanitaire d’urgence a été lancé à l’initiative du président de la République. Pour couronner le tout, un Plan présidentiel de reconstruction et de développement des deux régions a été mis sur pied.
Autre initiative de poids, l’organisation d’un Grand dialogue national du 30 septembre au 4...

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