Infrastructures et organisation du CHAN : pari tenu

Depuis le 16 janvier 2021, l’Afrique du football s’est donné rendez-vous au Cameroun à l’occasion de la 6e édition du Championnat d’Afrique des nations de football Total 2020. Le continent tout entier a pu se rendre compte par lui-même des efforts et investissements consentis par leur hôte, que ce soit en termes d’infrastructures ou d’organisation. Le Comité local d’organisation (COCHAN) de la compétition a mis les petits plats dans les grands pour répondre au cahier de charges imposé par la Confédération africaine de football. Et ce, malgré les contraintes supplémentaires liées au Covid-19 (un joueur par chambre au lieu de deux comme initialement prévu, des tests obligatoires toutes les 48 heures pour les équipes et les délégations, etc.), un élément auquel a dû s’adapter le COCHAN.
Mais là où le Cameroun semble avoir définitivement marqué les esprits non seulement en Afrique mais aussi à travers le monde, c’est au niveau de ses infrastructures. Tout le monde connaissait déjà, plus ou moins, les stades Omnisports de Yaoundé et de Limbé, sollicités lors de la CAN féminine 2016 et qui ont subi des réaménagements pour le CHAN. On a donc eu l’occasion de découvrir le stade de Bepanda, entièrement rénové et surtout le bijou qui suscite l’admiration des délégations présentes au Cameroun et des médias, le Complexe sportif de Japoma. Et on ne vous parle pas de la multitude de terrains d’entraînement disponibles. Le président de la République, Paul Biya, avait fait de la construction de ces infrastructures un défi personnel. Une volonté affichée d’offrir au football camerounais des stades à la hauteur de ses exploits, qui est restée intacte, même au moment du glissement de date de la CAN 2019. « Comme je l’ai déjà dit, tous les investissements liés à l’organisation de la CAN seront réal...

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