Election à l’OMC : Ngozi Okonjo bien partie

Sa concurrente pour le dernier round a retiré sa candidature, donnant toutes les chances à la Nigériane d’être la première femme et la première Africaine l’institution.

Des six candidatures initialement enregistrées pour assurer la succession du Brésilien Roberto Azevedo à la tête de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), il n’en reste qu’une : celle de Ngozi Okonjo-Iweala. Sa concurrente, la ministre sud-coréenne du Commerce, a jeté l’éponge la Nigeriane le 05 février dernier. « Afin d’accélérer la recherche d’un consensus entre les pays membres sur la sélection d’un nouveau directeur général, j’ai décidé de renoncer à ma candidature, en coopération étroite avec les Etats-Unis, notre allié de poids », a précisé le ministre sud-coréen du Commerce dans un communiqué. Du coup, le boulevard est ouvert devant Ngozi Okonjo pour entrer dans l’histoire en tant que première femme à occuper le prestigieux poste et surtout le premier Africain à assumer la fonction.
Alors qu’elle était bien partie pour être élue en octobre dernier, sa candidature a été mise à mal par Donald Trump, alors président des Etats-Unis qui lui préférait la Sud-coréenne. Faut-il le souligner, le directeur général de l’OMC est normalement choisi par consensus. En dépit des grands ensembles comme l’Union européenne et l’Union africaine, la candidature de l’Africaine a souffert du véto des Etats-Unis, laissant le processus dans l’impasse. Les choses pourraient bientôt aller très vite. Ngozi Okonjo-Iweala a d’ailleurs reçu vendredi dernier le « soutien appuyé » des nouveaux dirigeants américains, levant ainsi le précédent véto. Le 08 juillet 2020, l’enregistrement des candidatures à la t&e...

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