Situation en Centrafrique : un émissaire de Bangui au Palais de l’Unité

Le président de la République, Paul Biya s’est entretenu mercredi dernier avec Sylvie Baïpo-Temon, ministre des Affaires étrangères et des Centrafricains de l’Etranger et envoyée spéciale du président Faustin-Archange Touadera.

L’agenda du président de la République était fort chargé mercredi dernier. Alors qu’il s’apprêtait à s’adresser à ses jeunes compatriotes à l’occasion de la 55e édition de la Fête qui leur est consacrée, Paul Biya a aménagé du temps pour accorder, en milieu d’après-midi, une audience à la ministre des Affaires étrangères et des Centrafricains de l’Etranger, dépêchée à Yaoundé par son homologue Faustin-Archange Touadera. C’est peu après 15h que la ministre centrafricaine est arrivée au Palais de l’Unité. 
Après avoir sacrifié au dispositif anti-Covid-19 l’hôte est successivement accueillie par le chef du protocole d’Etat, Simon-Pierre Bikele et par le ministre directeur du Cabinet civil, Samuel Mvondo Ayolo. Elle est conduite par la suite au troisième étage de la tour où se trouvent les bureaux présidentiels. L’entretien entre le président de la République et la ministre centrafricaine se déroule à huis clos. Au sortir de soixante minutes d’entrevue, Sylvie Baïpo-Temon a indiqué à la presse qu’elle était « porteuse à la fois du message et de la voix du président centrafricain à son frère et homologue camerounais ». Dans l’échange avec les médias, l’envoyée spéciale de Bangui soulignera qu’avec le président Paul Biya, elle a fait le point de la situation qui prévaut actuellement en Rca. « Notre pays fait face à de nombreuses attaques et des tentatives de déstabilisation. La situation de la Rca est une menace pour toute la sous-région, en particulier le Cameroun, pays avec lequel nous entretenons d’excellentes relations ». L’émissaire du président Faustin-Archange Touadera mettra surtout l’accent sur les échanges commerciaux entre les deux pays à travers le « vital corridor Douala-Ndjamena » qui est sérieusement perturbé aujourd’hui à cause de la crise sécuritaire en Centrafrique. « Il était donc de bon ton que le président Touadera présente la situation à son frère et homologue camerounais », fait-elle savoir. Le chef de l’Etat centrafricain voudrait surtout « briefer » son homologue camerounais, présenté comme le sage africain, sur les nouvelles initiatives de médiation et de résolution de la crise qui ...

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