Salubrité : le défi de la propreté durable

Les autorités et le partenaire Hysacam souhaitent capitaliser le coup de neuf donné à diverses localités à l'occasion du Chan.

Romuald H., prestataire de photocopies riverain du lieu-dit « Fin Barrière Essec », se réjouit de la régularité avec laquelle est désormais vidé le bac à ordures qui lui fait pratiquement face. Le quinquagénaire se rappelle des niveaux d'amoncellement parfois impressionnants que le dispositif accueillait, lesquels attiraient d'ailleurs des écumeurs de poubelles. Un peu plus haut, au carrefour « Ange Raphael », une évolution similaire est notée : l'amas de détritus visible chaque matin aux abords de petits commerces ne traîne plus. Les agents de l'entreprise en charge de l'hygiène et de la salubrité ajoutent à cela un coup de balai-brosse, histoire de lustrer l'endroit.
Autre zone de Douala en regain de salubrité, Bonabéri, où beaucoup se réjouissent de voir tournée la page des bacs à ordures débordés, vidés à intervalles trop longs. « Les équipes de ramassage arrivent plus régulièrement à présent. Un calendrier de passage des camions a été établi, en fonction duquel les populations déposent leurs ordures à des endroits précis », indique Stéphane Arsène M., cadre d'entreprise résidant non loin du lieu-dit « Rails ». « Nous sommes heureux des efforts déployés pour assainir notre quartier, et espérons que ça va durer », indique-t-il.
En principe, cet espoir ne devrait pas être déçu. Le vent de propreté actuel a commencé à souffler sur Douala dans la foulée du Chan. Il était question de redonner de l'éclat aux villes hôtes. C'est d'ailleurs pour cela que Yaoundé et Limbe ont bénéficié du même traitement. Le challenge, à présent, c'est de rester sur cette lancée.
« Le défi de la propreté des villes du Chan a été gagné avant, pendant et après la compétition (…) Le gouvernement a accompagné...

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