La fête utilement

Cette année, la célébration de la Journée internationale de la Femme aura certainement eu une saveur particulière et l’air terne. Comme c’était déjà le cas avec la fête de l’Unité et la fête internationale du Travail en 2020 ou la Fête de la Jeunesse en 2021, les manifestations publiques charriées par cette commémoration n’ont pas non plus échappé à la trappe. En raison de la recrudescence de la pandémie du coronavirus, le chef de l’Etat a instruit que la grande parade qui meuble habituellement cette journée soit annulée sur toute l’étendue du territoire national. Il ne pouvait en être autrement lorsqu’ayant fait irruption au Cameroun il y a un an, la pandémie du coronavirus a repris du poil de la bête ces derniers mois. L’envolée des chiffres aussi bien pour les cas positifs que pour les décès invite à une remobilisation tous azimuts pour le respect des mesures barrières. Normal donc que le président de la République ait limité la casse. 
D’ordinaire, certaines femmes se lâchent en cette journée à elles dédiée. Le 8 mars offre ainsi divers clichés de célébration. Cette journée, même si elle n’est pas souvent déclarée fériée et chômée, est célébrée en grande pompe dans chaque ville et village par un défilé et marquée par la présence du gratin administratif et politique local. A Yaoundé, capitale politique, la célébration est rehaussée par la présence de la Première dame, Chantal Biya à la grande parade au boulevard du 20 mai. Question de donner un cachet particulier à cette commémoration. Mais après le défilé, le côté festif a souvent tendance à prendre le pas sur la réflexion autour de la thématique qui encadre cette journée.
Le covid-19 a ainsi imposé sa loi aux manifestations populaires. Mais l’absence du faste et de la solennité ne devrait pas renvoyer à une « fête au rabais » car cette célébration garde toute sa bien-pensance en ce qu’elle est consacrée à la réfl...

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