Contrat de désendettement et de développement/ Le Covid-19 en facteur gênant

L’irruption de cette pandémie pourrait hypothéquer l’exécution des projets sur le terrain. C’est ce qui ressort du Comité d’orientation et de suivi tenu mardi dernier à Yaoundé.

La 14e session du comité d’orientation et de suivi du contrat de désendettement et de développement (COS-C2D) tenue mardi 16 mars à Yaoundé a été une occasion de plus pour faire l’état de lieux des avancées et réalisations du C2D à date. Ces travaux de l’instance faîtière du C2D étaient co-présidés par le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze et le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, en présence de l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou et près d’une dizaine de membres de gouvernement et autres acteurs du programme.  Le Minfi a, dans un premier temps, parlé du contexte dans lequel ce comité se tient, pour expliquer que le Covid-19 est venu déstructurer et affecter l’économie mondiale, provoquant ainsi des bouleversements importants. Une donne qui, d’après lui, pourrait bousculer les engagements contractuels pris par les deux parties (Cameroun et France) ainsi que la mise en œuvre des projets C2D.

Au plan financier, le compte C2D logé à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) a bénéficié d’un retour de subvention de plus de 35 milliards de F portant à 93 milliards de F, le solde du compte bilatéral au 31 décembre 2019. Ainsi, au cours de l’année 2020, les décaissements effectués du compte de la Beac au profit des comptes programmes du C2D s’élèvent à près de 72 milliards de F.  Louis Paul Motaze est longuement revenu sur le moratoire que le Cameroun a obtenu, relativement au remboursement de la dette publique des pays les plus fragiles et exposés aux conséquences négatives du Covid-19.

Une opportunité dira-t-il mais, il reste que le respect de ce moratoire a entraîné un changement dans la cadence de remboursement de la dette du C2D. Ce qui a induit un manque à gagner de 72,6 milliards de F. Il a donc été question au cours de ces travaux, de statuer sur les décisions d’urgence à prendre pour résorber ce déficit budgétaire auquel pourrait être confrontée l’exécution du C2D. Concernant l’exécution du C2D, l’on a indiqu&eac...

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