Alim Hayatou: L’hommage de la nation

Le lamido de Garoua, secrétaire d’État à la Santé publique, a eu droit à des obsèques officielles hier à Garoua.

Toute la vie de Alim Hayatou dans ce cantique entonné par la compagnie musique de la Base aérienne 301 de Garoua. « Me voici Seigneur, Me voici comme un enfant. »  C’est par ce chant de recueillement de l’Église catholique que la dépouille de Alim Hayatou fait sa procession à l’esplanade de l’aéroport international de Garoua. L’assistance se lève pour saluer la mémoire d’un homme pluriel qui de par sa discrétion et sa simplicité a « caché » ses multiples talents pendant ses 75 années de vie terrestre. Dans la tribune, on aperçoit Malachie Manaouda, ministre de la Santé publique, représentant du chef de l’État à ces obsèques officielles instituées le 5 avril 2021, jour de décès du monarque de Garoua des suites de maladie à Yaoundé. Le gouverneur du Nord, Jean Abate Edi’i, Issa Hayatou, président d’honneur de la CAF, frère du défunt et bien d’autres personnalités sont là pour cet ultime hommage au haut commis de l’État, au chef traditionnel de premier degré, à l’ami des pauvres et des riches, au guide religieux, apôtre du dialogue interreligieux.

Le cantique entonné donc par les éléments de la Base aérienne constitue un formidable symbole. En plein de Garoua, ce cantique a résonné quand les honneurs militaires étaient rendus à ce gardien des traditions de la foi musulmane. Toute la beauté, la richesse et la plénitude de la vie de l’ancien haut cadre de la Camair, se retrouvent dans ce morceau de louange.

La cérémonie en elle-même a été brève. Une seule séquence l’a rythmée : la lecture du décret du président de la République instituant les obsèques officielles en l’honneur de l’un de ses proches collaborateurs qui a passé 23 ans au gouvernement comme secrétaire d&rsqu...

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