Agence de supervision de la sécurité aérienne en Afrique centrale: Les pistes d’un envol sûr

Réuni hier à Yaoundé en sa 3e session ordinaire, le comité des ministres de cette institution sous régionale a planché sur la finalisation de son opérationnalisation.

Neuf ans que les chefs d’Etat d’Afrique centrale ont décidé de la créer. Sept ans qu’elle existe. Mais à ce jour, elle n’a pas vraiment pu se déployer. L’Agence de supervision de la sécurité aérienne en Afrique centrale (ASSA-AC) qui a son siège à N’Djamena au Tchad, devrait donc prendre son véritable envol bientôt. En tout cas, c’est ce à quoi s’attèle le Comité des ministres, réuni hier en visioconférence dans le cadre de sa 3e session ordinaire. Une rencontre présidée depuis Yaoundé par Jean Ernest Massena Ngallè Bibehè, ministre camerounais des Transports.

Ainsi donc, les points inscrits à l’ordre du jour de la session visent la pleine opérationnalisation de l’ASSA-AC que dirige le Centrafricain François Alexandre Kiapo. Laquelle opérationnalisation est freinée par l’absence de ressources humaines et financières, entre autres. Le choix des inspecteurs régionaux en vue de leur recrutement, la définition de la feuille de route, le choix du logo et l’adoption des textes nécessaires au fonctionnement de l’Agence sont les principaux sujets qui ont retenu l’attention des ministres. Et comme l’a précisé Jean Ernest Massena Ngalè Bibéhè, ces préoccupations ayant déjà été examinés par le comité de direction, il sera question pour « notre instance de nous prononcer sur les projets de décisions soumises à notre appréciation. »

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