Chemin de fer: Il est urgent de sécuriser

Une réunion interministérielle tenue hier à Yaoundé, face a abordé la question des nombreux actes de vandalisme et autres enregistrés ces derniers temps.

Entre 2018 et 2020, les acteurs du chemin de fer camerounais ont recensé un total de 274 incidents déplorables portant atteinte à la sûreté ferroviaire sur le réseau, dont 109 pour l’année 2020. Parmi ces actes, les responsables du ministère des Transports et de la société Camrail, concessionnaire du chemin de fer au Cameroun, citent l’obstruction de la voie ferrée par des véhicules, le vandalisme sur les équipements (vol des pièces sur le rail, jets de projectiles sur les locomotives, etc.) la multiplication des passages à niveau clandestins, l’occupation anarchique des emprises du rail.

Au vu de l’accroissement de ces incidents, l’urgence de trouver des solutions idoines s’est fait sentir. C’est ce qui explique la tenue hier à Yaoundé d’une session extraordinaire conjointe du comité interministérielle des infrastructures ferroviaires (Comifer) et du comité de transport voyageurs (CTV). Une rencontre présidée par Jean Ernest Massena Ngallè Bibehè, en présence des représentants des ministères en charge de la Défense, de la décentralisation de l’urbanisme, mais également de la délégation générale à la Sûreté nationale.

L’objectif de cette session conjointe extraordinaire était de trouver des solutions définitives à cette situation qui a des conséquences tant sur le plan social qu’économique. En effet, ces atteintes à la sûreté des voies ferrées ont causé des  accidents mortels et des dégâts matériels importants, engendrant des coûts financiers à la fois pour l’Etat, les communes traversées par le chemin de fer que l’opérateur. A Camrail justement, pour la seule année 2020, on a comptabilisé près de 270 heures de perte d’exploitation (environ ...

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