
Le miracle n’a pas eu lieu en boxe pour Wilfried Seyi. Tout comme en athlétisme.
Read also : Rentrée du deuxième trimestre : ça repartWilfried Seyi, le porte-drapeau du Cameroun à Rio, ne disputera pas les quarts de finale du tournoi de boxe. En 1/8es de finale, vendredi dernier, face à l’Egyptien Hussein Bakr Abdin Hosam chez les -75kg, il a laissé passer sa chance. La faute à un adversaire visiblement plus déterminé et en jambes. Pourtant, sa qualification arrachée de haute lutte lors des préliminaires avait suscité beaucoup d’euphorie et d’espoir. Le retour à la réalité n’en sera que plus amer. En trois rounds de trois minutes, chaque protagoniste s’est donné à fond, les coups partant d’un côté comme de l’autre. Certaines phases étaient d’une rare violence. Au fil des minutes, la légère avance prise par l’Egyptien s’est consolidée comme le prouvent les deux premiers rounds remportés (10/9 ; 20/18) pour gagner finalement aux points, par décision unanime des arbitres. Le score serré signifie au moins une chose : le combat s’est joué à peu de chose. Selon des observateurs avertis, la différence s’est faite au niveau de la tactique et de la technique de combat. Le Camerounais a fait parler sa fougue et sa puissance, mais il a rarement touché l’adversaire. Par ailleurs, sa défense trop basse l’a exposé à une avalanche de coups tout le long des rounds, même s’il ripostait par moments. A 18 ans, Wilfried Seyi conserve toutefois une grande marge de progression.
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