« Nous avons recours à des forages »

Les problèmes d’accès à l’eau potable se posent avec persistance dans la commune de Yaoundé II que vous dirigez. Qu’avez-vous fait jusque-là pour les régler ? 
A Yaoundé II, comme dans toutes les autres circonscriptions du pays, l’accès à l’eau potable est un problème majeur. La structuration reste la plus grande difficulté, car l’accès dans certains quartiers est davantage compliqué. Cela nous pose un problème au niveau de la mise en place d’un système permettant d’alimenter tous les habitants. Pourtant, il y a un réseau urbain d’adduction d’eau. Du coup, nous avons eu recours, comme dans les zones rurales, aux forages. En 2019-2020, sur la base d’une sélection, des forages ont été construits dans les quartiers Nkomkana II et Azegue I. Il y était également prévu la construction de huit points d’eau à la Cité verte, Febe village, Azegue. Ils seront achevés dans les jours à venir. Pour pallier ce problème d’accès à l’eau potable, nous avons mis en place une forme de développement concerté. Il s’agit d’une stratégie nécessitant la participation, la contribution de certaines populations à la réalisation des projets. Elles apportent ainsi leur quote-part financière. 
Etes-vous accompagné par l’Etat dans la réalisation de certains projets ? Si oui, à quelle hauteur ?
L’Etat nous accompagne chaque année. Tenez par exemple, pour le compte de la Dotation générale d’investissement, nous recevons 100 millions de F. Il y a également la Dotation générale de fonctionnement accordée par le truchement de la Communauté urbaine. Elle est également d’environ 100 millions de F. Ceci, sans compter les projets financés par certains ministères ayant transféré leurs compétences aux communes. C’est ainsi que nous avons bénéficié de l’appui du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménage...