Respect des mesures barrières : Yaoundé VII traîne encore le pas

Les populations ont encore du mal à arborer les masques de protection en public.

Quatre personnes sur 15 arborent un masque au niveau de l’arrêt taxi ce 13 avril 2021. Il est 15h40 au carrefour Nkolbisson à Yaoundé VII et c’est la sortie des classes. Élèves de lycées et collèges se précipitent pour emprunter soit le taxi ou une moto. L’on se bouscule pour donner sa destination aux taximen. Entre accolades, commentaires nez-à-nez et déplacements en groupe, difficile d’apercevoir l’un d’entre eux avec un masque. Les plus avisés ont leurs cache-nez sous le menton ou en main. « Je préfère mettre mon cache-nez dans le sac à la sortie des classes pour éviter de le perdre », explique un élève en classe de 3e au Lycée bilingue de Nkolbisson. L’arrêt taxi n’est pas le seul site qui rassemble du monde. 
Les comptoirs de vente de bili-bili sont très prisés. Huit par banc, les consommateurs tiennent juste à être servis. Pas de place pour la distanciation physique. Aucun ne possède un cache-nez. « Est-ce qu’on boit avec le masque ? Le bili-bili en lui-même est un vaccin. Nous sommes immunisés contre le coronavirus », justifie Alim Abakar, consommateur. Dans les snack bars, c’est la fête. Aucun dispositif de lavage des mains n’est visible à l’entrée de ces lieux de divertissement. Les décibels qui s’y échappent tonnent à des kilomètres. Pour communiquer, les clients se rapprochent. Quelques-uns déposent leurs cache-nez sur les tables. Les autres, s’en servent comme dessous de verre. Seuls quelques serveurs arborent un masque de protection. Personne ne prête attention aux vendeurs de cache-nez qui se succèdent dans ces lieux de réjouissances. « Les gens ne se ravitaillent plus vraiment même après ...

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