Situation dans les régions anglophones : les enfants ont un droit inaliénable à l’éducation

La déclaration du président du Comité Ad Hoc parvenue à notre Rédaction.

1- Le Comité ad hoc a souhaité travailler avec tous ses membres. Cependant, se fondant sur des revendications sans lien avec l’éducation, les syndicats et autres associations ont quitté la salle. Seuls les représentants de l’enseignement privé confessionnel et de l’enseignement supérieur privé laïc, ont fait preuve de bonne foi et de bonne volonté, acceptant de continuer les travaux.
2- Les trois ministres chargés de l’Education de base, des Enseignements secondaires et de l’Enseignement supérieur ont présenté les efforts du gouvernement en faveur du sous-secteur éducatif anglophone et ses bonnes dispositions à poursuivre le dialogue. Je citerai ainsi, entre autres, le recensement en cours des enseignants du secondaire, en vue de leur redéploiement dans le but de combler le déficit observé dans les établissements du sous-système anglophone. Il en est de même du projet d’arrêté fixant la durée des études et désignant les diplômes de l’enseignement technique du sous-système anglophone. Je mentionnerai aussi la tenue prochaine de Forum National sur l’éducation, porteuse de nombreux espoirs pour la communauté éducative dans son ensemble et le sous-système anglophone en particulier.
3- Je félicite tous les participants à cette réunion qui ont fait preuve d’efficacité et de patriotisme.
4- Dans le cadre de ses missions régaliennes, l’Etat continuera de trouver, dans le dialogue et la concertation, avec toutes les parties prenantes, des solutions réalistes et progressives aux problèmes techniques qui se posent à l’un ou l’autre sous-système éducatif (anglophone et francophone).
5- Les deux sous-systèmes sont condamnés à coexister au Cameroun, chacun dans sa spécificité et son originalité, sans que l’un ne cherche à phagocyter l’autre.
6- S’agissant des syndicalistes extrémistes qui ont refusé publiquement de prendre part aux travaux, pour des raisons n’ayant aucun rapport avec l’éducation des jeunes Camerounais, l’Etat prendra ses responsabilités devant l’Histoire.
7- L’Etat n’acceptera pas que des individus sans foi ni loi prennent en otage les élèves, les étudiants, les associations de la société civile qui ne souhaitent qu’une seule chose : que le sous-système éducatif anglophone fonctionne avec efficience dans l’intérêt supérieur de la jeunesse scolaire et universitaire du sous-système anglophone, partie intégrante du système éducatif national.
8- Le Comité ad hoc continuera de travailler ave...

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