Paludisme : un combat commun

Au cours du lancement des manifestations de la 14e journée mondiale de lutte contre cette pandémie le 23 avril dernier à Yaoundé, le Minsanté a sollicité le concours de tous.

La lutte contre le Covid-19 ne doit pas éclipser celle contre le paludisme. Et face à cette pandémie que le Cameroun combat depuis plusieurs décennies, l’usage des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda) se présente comme l’un des gestes barrières prioritaires, au même rang que le traitement préventif intermittent administré aux femmes enceintes, entre autres. Ces préoccupations ont été soulevées par le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, au cours de sa déclaration donnée vendredi dernier à Yaoundé, à l’occasion du lancement des activités de la 14e journée mondiale de lutte contre le paludisme célébrée hier, 25 avril. Il a rappelé que la gratuité, en termes de Milda ou de traitement pour les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans, est le maître-mot de la stratégie gouvernementale. 
Depuis 2002, l’Etat a fait de la lutte contre le paludisme une priorité avec l’élaboration et la mise en œuvre de cinq plans stratégiques nationaux. Le quatrième (2015-2018) a permis d’enregistrer des avancées significatives, avec une prévalence parasitaire passée de 30% en 2015 à 24% en 2018. « Les actions du gouvernement et de ses partenaires ont permis de noter des avancées notables en matière de recul du taux de prévalence de cette maladie, mais nous devons redoubler d’efforts et réajuster nos approches, afin de parvenir, tous ensemble, dans un futur proche à un Cameroun exempt de paludisme », a rappelé le Minsanté. Car le paludisme reste un problème de santé majeur au Cameroun. Les statistiques parlent d’elles-mêmes. En 2020, plus d’1,256 million d’hospitalisations et 4 121 décès des suites de paludisme (particulièrement les enfants de moins de cinq ans) ont été observés. Des freins comme les consultations médicales tardives dès la manifestation des premiers symptômes, des consultations prénatales rares chez les femmes enceintes, ou encore le non-usage des Milda, en sont les causes. Sur ce dernier poin...

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