Partis politiques : l'UDC a 30 ans

Le parti fondé par feu Adamou Ndam Njoya en avril 1991 commémore trois décennies d’existence cette année.

L’Union démocratique du Cameroun (UDC), 30 ans après sa création, ne peut échapper à la ritournelle : qu’est-ce qu’il en reste ?  Assurément, une base politique et une représentativité conséquente. Quatre députés à l’Assemblée nationale et six communes dans le Noun, au lendemain des élections législatives et municipales du 9 février 2020. Le bilan s’est étiolé. L’effet du nouveau parti qui avait happé, avec une certaine fougue, les populations du département du Noun en particulier, a pris un coup. En effet, la trajectoire de l’UDC, avec comme porte-étendard, le Dr Adamou Ndam Njoya de regrettée mémoire, est marquée par cette victoire historique en 1996. Au soir du 21 janvier de cette année-là, date des premières élections municipales pluralistes, l’UDC avait raflé sept des huit communes d’alors du département du Noun. Puis, vinrent les législatives du 17 mai 1997. Le parti s’en tira avec cinq députés à l’Assemblée nationale. 
L’UDC, c’est aussi ses choix et positionnement stratégiques sur la scène politique nationale. En 30 ans, le parti aura pris part à quatre élections présidentielles sur les cinq organisées depuis le retour au pluralisme. En 1992, son candidat « naturel », Adamou Ndam Njoya, s’en tire avec 3,6% et est classé 4e. Le parti optera pour le boycott en 1997, et renoue avec les rendez-vous électoraux de ce type jusqu’en 2018, où il partira du léger mieux de 2004 (4,48%) à…1,73%. Le parti n’a donc jamais franchi le cap de 5% à la présidentielle, ni étaler avec un grand...

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