Maroua : le chantier ouvert

Conscient d’avoir hérité d’une ville à construire, le Dr Sali Babani s’est vite jeté dans la bataille.

Déjà 13 mois consommés dans son mandat de 05 ans. Le tout premier maire de la ville de Maroua, chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord, peut déjà faire un bilan de ses réalisations. Arrivée dans une municipalité aux besoins énormes, le maire est entré directement dans des réalisations qui sont au cœur des attentes des populations fatiguées de voir leur quotidien comparé à un cauchemar. Maroua, une ville en manque de routes, de parkings, « bref une ville à reconstruire », a-t-il dit. Dans son bureau, il est partagé entre le salon où il accueille les invités spéciaux et son fauteuil de travail. Les va-et-vient sur la moquette rouge ne cessent guerre. Entre deux audiences, il prend un ou deux appels téléphoniques. Sur sa table pas beaucoup de documents, juste quelques chemises. Entre le secrétariat et le bureau du maire, c’est le garde du corps, le gardien de la paix principal Yaya Faissal, qui veille du regard et contrôle tout ce qui se passe. « Je me rassure que mon patron est en sécurité et que personne ne vient avec de mauvaises intentions, parce qu’il est très sollicité », dit-il. 
Sur le tableau, lors de la prise de service, plusieurs situations urgentes figuraient dans le cahier de charges. Outre la gestion de la pandémie du coronavirus, le maire et son équipe se sont penchés sur les projets d’infrastructures routières. Une dizaine de mois après, quelques actions ont été réalisées, démontrant ainsi que la volonté du « super maire » à transformer le visage de la ville de Maroua. Mais le plus dur est à venir.  Dans son plan d’action, sont inscrits de nombreux projets qui concernent en...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie