Un nouveau cap

En annonçant avant-hier, l’organisation de l’élection présidentielle, dans les prochains jours, le chef de l’Etat somalien, Mohamed Abdullahi Mohamed, a décrispé le climat politique particulièrement tendu ces derniers jours. 
La tension politique s’était aggravée, le 12 avril dernier, lorsque la chambre basse du parlement avait voté une loi prolongeant de deux ans le mandat présidentiel. Lequel avait expiré le 8 février dernier.  L’Union africaine avait critiqué la prolongation du mandat du président sortant. Au plan interne, ce virage avait conduit le pays dans une impasse électorale. Les Etats de Galmudug et d’Hirshabelle, deux des cinq Etats semi-autonomes qui composent la Somalie, avaient rejeté la prolongation du mandat présidentiel. La confusion, qui s’était emparée de la Somalie, avait débouché sur des affrontements armés entre partisans et adversaires de la prolongation du mandat présidentiel. 
De telles violences avaient installé la Somalie dans une autre guerre interne. Alors que ce pays est déjà confronté aux terroristes shebab. Profitant de la chute du régime dictatorial de Mohamed Siad Barre en 1991, ces rebelles ont plongé la Somalie dans une guerre civile. Ils se méfient du gouvernement central et tentent d’imposer la charia, la loi islamique, dans tout le pays. La menace shebab est si préoccupante que cet Etat a dû solliciter l’appui de la Force de l’Union africaine en Somalie(AMISOM) pour y faire face. D’importants moyens humains et matériels ont été mobilis&e...

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