Cohabitation : les points d’achoppement

Les espaces commerciaux, les travaux d’aménagements et l’interprétation des textes sont au centre des incompréhensions entre le maire de la ville et les maires des communes d’arrondissement.

La querelle entre les maires des communes d’arrondissement et le maire de la ville de Yaoundé touche plusieurs points de la gestion de la cité. Mais à l’observation, trois pommes de discorde sont régulièrement à l’origine des difficultés de cohabitation. En tête, la gestion des espaces marchands, notamment, la construction des boutiques et centres commerciaux. Ainsi, un maire engage la construction de plusieurs boutiques à un point donné de sa commune, porté par l’ambition de caser des commerçants qui occupent illégalement les trottoirs, et surtout d’accroître les recettes de sa collectivité. 
Convaincu de son bon droit, le maire de la ville lui rappelle alors que, d’après les textes, il n’appartient pas au maire d’engager de tels travaux. Ce jugement est suivi d’une action sans possibilité d’appel : la destruction pure et simple des édifices parfois déjà avancées dans leur construction. Illustration avec la transformation en gravats, au mois d’avril dernier, de plusieurs boutiques communales à Nkolbisson. Quartier situé dans la commune de Yaoundé VII. Plus loin dans le calendrier, en septembre 2020, un clash similaire avait opposé l’exécutif de la commune d’arrondissement de Yaoundé VI et la Communauté urbaine.
Dans l’histoire de la cohabitation entre la communauté urbaine de Yaoundé et les communes d’arrondissement, les travaux d’aménagement constituent l’autre terrain des désaccords. Il s’agit, notamment, des travaux d’embellissement des terre-plein, des trottoirs ou de toute...

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