Promotion et protection des indications géographiques : des acteurs outillés

C’était au cours d’un atelier organisé le 4 mai 2021 à l’institut agricole d’Obala, avec des partenaires venus de la Suisse.

  
« Tête de moine », un fromage typiquement suisse, échalotes de la Lekié, poivre de Penja, Ndjangsan, Ndeng (bâton de manioc du centre), huiles de palmistes, produits artisanaux tels que le tissu Tohuu du Nord-Ouest, le Ndop de l’Ouest et les verres traditionnels. Voilà quelques produits exposé à Obala le 04 mai 2021 lors de l’atelier d’échanges sur les Appellations d’origine protégée/Indications géographiques protégées (AOP/IGP). Une rencontre organisée en mode hybride (présentiel et visioconférence) par l’Institut agricole d’Obala (IAO), en collaboration avec la Fondation rurale interjurassienne (FRI), une école d’agriculture suisse, et l’association OriGin, une organisation non gouvernementale basée à Genève et représentant près de 500 associations de producteurs et des institutions liées aux Indications géographiques (IG) de 40 pays.
Objectif de cet atelier, contribuer à la promotion des produits du terroir camerounais à travers quelques initiatives destinées à faire découvrir et à promouvoir les Indications géographiques protégées comme outils de développement durable, efficaces pour la lutte contre la pauvreté en milieu rural.  Ainsi pour Louis Ndjié, directeur général de l’IAO qui a ouvert les travaux de l’atelier, le domaine des IG est digne d’intérêt pour son établissement dont l’ambition est d’apporter une contribution significative à l’amélioration de la productivité des exploitations agricoles et à la valorisation des produits du terroir. Un avis partagé par Olivier Giraldin, directeur de la FRI qui a dévoilé que la fondation dont il a la charge organise régulièrement le concours national des produits du terroir en Suisse et collabore...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie