Escroquerie : les usurpateurs de titres rôdent

Nombreux se font passer pour des personnalités publiques afin d’arnaquer les plus naïfs à Yaoundé comme à Douala.

Plus de 20 cas d’usurpation de titres et d’identités ont été enregistrés par la police judiciaire en l’espace de quelques mois. Un jour seulement après l’arrestation du faux directeur du Cabinet civil, un autre usurpateur, se faisant passer pour un ministre chargé de mission à la présidence de la République a été déféré au parquet d’Ekounou à Yaoundé. L’utilisation des noms et images de personnalités publiques devient récurrente dans les villes de Yaoundé et de Douala, d’après les données recueillies auprès de la Délégation générale à la Sûreté nationale. La cellule des enquêtes continue de suivre des personnes ordinaires qui se font passer, soit pour le président de la République, pour le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence, le directeur du Cabinet civil, le ministre de la Communication, soit pour le gouverneur de la Banque des États de l'Afrique centrale (Beac), le président du Parlement panafricain ou encore pour le préfet du Mfoundi. « Un monsieur se présentant comme le commandant de la brigade de gendarmerie de Melen m’a fait savoir que je devais le rencontrer pour une affaire urgente. Il était question de le contacter avant d’aller à sa rencontre. Mais après vérification, je me suis rendu compte que j’avais à faire à un faussaire », explique Bernard Duval, cadre d’entreprise. 
Certaines femmes à leur tour se sont spécialisées dans l’usurpation des identités. Elles se présentent comme étant, entre autres, les épouses d’hommes politiques, de ministres et patrons d’entreprises. Les usurpateurs se servent alors des réseaux sociaux pour arnaquer des personnes aisées, des dames en particulier. Ces dernières sont très souvent victimes de cyberpornographie. « L’an passé, un monsieur se faisant passer pour le ministre de la Défense s’est mis &agr...

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