Fistule obstétricale : il faut des moyens

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte mercredi, le ministère de la Santé publique a tendu la main aux partenaires.

Environ 20 000 femmes sont atteintes de fistules obstétricales au Cameroun. Avec environ, 2000 nouveaux cas par an. Des chiffres effrayants qui amènent le ministère de la Santé publique (Minsanté) à tirer la sonnette d’alarme. A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la fistule obstétricale commémorée le 23 mai dernier, le Minsanté, a invité ses partenaires techniques et financiers à se joindre à lui pour qu’à l’horizon 2028, cette affection soit éradiquée. Pour y parvenir, le gouvernement camerounais a besoin d’investissements et d’innovations.
Mercredi dernier, à Yaoundé, au cours de la réunion organisée simultanément en présentiel et en visioconférence par le Fonds des Nations unies pour la Population (Unfpa), Siti Batoul Oussein, représentante résidente de l’Unfpa a rappelé les multiples actions menées sur le terrain pour éradiquer le mal, tout en précisant le coût d’une chirurgie réparatrice. Environ 273 000 F. « Mais encore, durant leur séjour au sein des formations sanitaires qui les reçoivent, les patientes sont nourries et hospitalisées aux frais des organisateurs des campagnes de soins. De plus, elles sont prises en charge par un psychologue. Et une fois prêtes à partir, elles reçoivent un appui financier pour leur permettre de commencer une activité génératrice de revenus et une nouvelle vie », a précisé la responsable onusienne. D’où la main tendue vers les partenaires de l’Unfpa et du ministère de la Santé publique. Parmi eux, la Fondation Orange Cameroon, la Banque islamique de développement, Unicef, l’Oms, ainsi que les administrations publiques dont le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille dont le chef du département, Marie Thérèse Abena Ondoa, a participé à la réunion.
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