Exploitation pétrolière au Nigeria : le partage de production redéfini

L’accord conclu mardi dernier entre l’Etat et les multinationales en activité dans le pays prévoit 10 milliards de dollars d’investissements, soit plus de 5 381 milliards de F, au cours des 20 prochaines années.

Une nouvelle ère s’ouvre dans le secteur pétrolier au Nigeria. Après deux années de mésentente, l’Etat et les principales compagnies pétrolières du pays sont finalement parvenus à un accord mardi dernier. L’accord conclu entre la Nigeria National Petroleum Commission (NNPC), la compagnie nationale de pétrole, et Shell, Exxon Mobil, Total, Eni, partenaires de la licence d’exploitation OML 118 abritant le champ offshore de Bonga, porte sur le partage de la production pétrolière. D’une valeur de 10 milliards de dollars d’investissement, soit plus de 5 381 milliards de F, cet accord s’étend sur une période de 20 ans. Cette redistribution intervient au lendemain de l’adoption en novembre 2020 par le Nigeria d’une nouvelle législation imposant un meilleur partage des ressources pétrolières entre l’Etat et ces multinationales. Une taxe forfaitaire de 10% sur les champs en mer et de 7,5% sur les champs on-shore (contre 5% auparavant) leur est désormais imposée. « Cet accord marque un tournant important dans l’exploitation des opérations offshore au Nigeria », soulignait la Nigeria National Petroleum Commission sur son compte Twitter.
L’accord signé la semaine dernière met un au terme une farouche opposition des compagnies étrangères qui n’étaient pas disposées à répondre aux exigences des autorités nigérianes. Brandissant les coûts élevés de l’extraction d...

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