Kribi : sauvé par les gendarmes

Epinglé par la population après avoir agressé une jeune dame, le nommé Jean Kenfack, n’a eu la vie sauve le 25 mai dernier que grâce à l’intervention des pandores.


 « Merci chef. Vous m’avez sauvé la vie ». Ces paroles sont de Jean Kenfack à l’adjudant-chef Paul Didier Biya, commandant la brigade de gendarmerie de Kribi I. L’homme, présenté par la population comme un terrible gangster, était déjà condamné à mort par la justice populaire. On l’accusait d’avoir agressé une femme.
Le 25 mai dernier, Nadine Bouly Bouly, employée dans une société à Kribi, prend sa pause de midi. La jeune dame veut méditer dans un coin calme. Elle prend alors sa bible et va à la plage située en face de son lieu de travail. L’endroit, recouvert d’arbustes, est reposant. Nadine Bouly trouve donc sa place. A peine elle ouvre sa bible qu’un homme apparaît avec un long couteau à la main. Il s’agit bel et bien de Jean Kenfack. L’homme dont le corps est plein de tatouages demande à la fille de garder le silence. Elle obéit. Le « dieu » du secteur, ainsi s’est présenté Jean Kenfack à sa victime, s’approche alors d’elle. Il récupère le téléphone et demande à la fille de lui donner le code. Pour s’assurer qu’il n’a pas été dupé, il l’éteint et le rallume. Selon le récit de Nadine Bouly Bouly, elle profite de l’inattention de son bourreau quand celui-ci va mettre le téléphone dans un plastique. Elle engage une course. Arrivée en route, elle lance des cris. Ses collègues, aidés par les conducteur...

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