Lutte contre les dégradations des terres et les changements climatiques : la détermination du Cameroun reste totale

La célébration de la Journée mondiale de l’environnement le 5 juin dernier donne l’occasion d’évaluer les actions des pouvoirs publics sur la protection de l’environnement.

Chaque année, à la même période, le Cameroun se joint aux autres pays pour célébrer la Journée mondiale de l’environnement. Cette année, le thème de la 49e édition, «  Restaurer les écosystèmes » s’insère bien dans les stratégies du gouvernement  visant à  lutter contre les terres dégradées et la pollution de l’air, la croisade contre les emballages plastiques non biodégradables, la préservation des zones humides. Ces défis constituent les actions phares du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded). Même si au  Cameroun, la cote d’alerte n’est pas encore atteinte, les dégradations de notre nature, liées au développement des activités humaines et économiques préoccupent les pouvoirs publics. Le Minepded qui porte ces défis  est engagé sur plusieurs fronts dans la restauration les écosystèmes. 
Dans la partie septentrionale où la longue saison sèche due aux rigueurs du climat favorise l’avancée du désert. La bataille contre la nature pour freiner l’avancée du désert est totale. Malgré la rareté des ressources, l’ « Opération Sahel Vert » relancée depuis 2008 tente d’inverser la tendance à travers le reboisement sur plusieurs sites. A ce jour plus de 30 500 ha de terres ont été restaurées.  La plus grande réussite de cette opération reste la restauration des berges de la Bénoué à travers un reboisement sur 24 ha. La réorganisation récente du Comité interrégional de lutte contre la sécheresse par le président de la République traduit la volonté du gouvernement de monter en puissance dans la lutte contre la sécheresse et la désertification.  A ce volet vient se greffer le projet « Villes vertes » dont la mise en œuvre a permis au Minepded de mettre à la dispositions des 17 Collectivités territoriales décentralisées (dans le cadre des transferts des ressources pour l’exercice budgétaire 2021) des ressources évaluées à 170 millions de F pour l’aménagement des espaces verts dans leurs  villes respectives.
L’objectif du reboisement ne vise pas seulement à lutter contre les terres dégradées, mais aussi à planter des arbres capables d’absorber le gaz carbonique responsable du réchauffement climatique. A propos de cette dernière rubrique, le Cameroun est parmi les premiers pays ayant ratifié l’Accord de Paris sur les dérèglements climatiques et s’attèle tant bien que mal à remplir ses obligations essentielles dans le cadre de « Contributions déterminées au niveau national » (Cdn).  Le gouvernement œuvre depuis quelques années dans la maturation de ses projets pour bénéficier des opportunités qu’offre le « Fonds vert pour le climat » auquel il est éligible dans le cadre des retombées de cet Accord. Pendant cette période transitoire (2...

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