Cinéma : hommage à Douala Toto

Mardi à l’ouverture de la 9e édition du festival des films comiques de Yaoundé, la comédienne a reçu une distinction honorifique pour l’ensemble de sa carrière.

La ville de Yaoundé est depuis le 8 juin dernier sous les feux des projecteurs. Non pas seulement en la faveur de la 24e édition du Championnat d’Afrique des nations de handball dames, mais aussi pour l’acte 9 du Festival international des films d’humour et des images comiques (Festico) – le hasard a voulu que la capitale accueille ces deux événements au même moment. La cérémonie d’ouverture de ce festival promu par l’assistant réalisateur, Ferdinand Sylvère Engo, est entrée dans les annales du cinéma camerounais suite au couronnement de la comédienne Douala Marthe Toto. La reine des plateaux et des planches a reçu le « premier prix », saluant sa longue et riche carrière vieille de plus de 40 ans. 
« Merci à la grande équipe du Festico pour cette distinction honorifique. Gloire à toi, mon Dieu pour cette récompense. Merci à Blake Philémon Ondoua, mon père à qui je dédie ce prix. Tonton, je sais que tu es fier de moi », a-t-elle déclaré, émue aux larmes, avant la standing-ovation de la foule. Cette distinction intervient quelques mois après que l’actrice du film « Les saignantes » de Jean Pierre Bekolo a été élevée au grade de Chevalier de l’ordre de la valeur par le chef de l’Etat. 
« La mère », comme l’appellent affectueusement ses nombreuses filles du métier à l’instar des actrices Blanche Bana, Lamine Kigno ou Thérèse Ngono, a la réplique parfaite pour chaque rôle. Une aisance devant l’objectif et une maîtrise acquise au fil des années sur les planches. Elle fait en effet partie des trois Camerounais ayant été à l’affiche du blockbuster « Greystoke, la légende de Tarzan » tourné à Nkongsamba et sorti dans les années 80. On retrouve aussi l’actrice Doua...

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