Rencontre : lumière sur la justice militaire

Les députés, membres de la Commission de la défense nationale et de la sécurité, en savent désormais davantage, grâce aux éclairages apportés hier par le Mindef, Joseph Beti Assomo.

Depuis que le pays est confronté à de multiples crises sécuritaires dans le Septentrion, ainsi que dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la justice militaire est de plus en plus sollicitée. Pour mettre un terme à un déficit d’image et en savoir davantage, les députés, membres de la commission de la défense nationale et de la sécurité de l’Assemblée nationale ont échangé avec le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef) hier. C’était la salle de commission du Palais des congrès de Yaoundé qui a servi de cadre aux travaux. 
Les membres de la représentation nationale ont posé une série de questions au ministre Joseph Beti Assomo : Comment fonctionne la justice militaire ? Qui juge-t-elle ? Quel est son champ de compétence ? Une fois rendus, ses verdicts peuvent-ils faire l’objet d’éventuels recours ? 
D’entrée de jeu, le Mindef a indiqué que la justice militaire fonctionne comme toutes les autres juridictions civiles. Elle se veut donc objective. Les dix régions du pays sont dotées d’un tribunal militaire, ayant chacun à sa tête, un magistrat militaire. Celui-ci peut se faire assister par un magistrat civil. Si la justice militaire peut à la fois juger militaires et civils, il reste cependant qu’elle a un domaine de compétences limité. 
Dans ce sens, Joseph Beti Assomo a dévoilé quelques infractions commises, autant par des civils que des militaires, et susceptibles de mettre en branle la justice militaire. Conformément aux dispositions légales, il s’agit, entre autres, « des actes de terrorisme, des cas de collu...

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