Financement : la Banque mondiale, alliée stratégique

Les concertations se multiplient entre le maître d’ouvrage et le bailleur de fonds pour trouver la meilleure formule permettant d’accélérer les travaux.

Le Cameroun, dans le chantier de construction de son réseau routier, a besoin de partenaires techniques et financiers. L’un d’entre eux qui répond toujours présent est la Banque mondiale. C’est cette institution financière qui accompagne la réhabilitation de l’axe Babadjou-Bamenda dont la réalisation devrait coûter 70 milliards de F. Sous réserve de la mise en place de mesures d’atténuation du risque sécuritaire sur le corridor, la Banque mondiale continuera d’appuyer ces travaux jusqu’à la clôture du projet, indique-t-on de ce côté. En effet, le Cameroun a présenté à l’institution de BrettonWoods une stratégie de mitigation des risques sécuritaires dans la section du Nord-Ouest. C’est que récemment, suite à des démolitions malencontreusement menées par l’entreprise mobilisée sur le lot de la traversée urbaine de Bamenda, la Banque a suspendu les négociations jusqu’à ce que clarification soit faite. « Nous avons expliqué, réexpliqué et finalement les discussions ont repris avec deux considérations. Le recrutement d’un consultant individuel qui doit apprécier l’état des emprises des travaux sur tout le linéaire. Ce consultant a séjourné dans la zone du projet récemment et il a produit ses conclusions. La deuxième considération est que le partenaire financier a demandé qu’il y ait un audit de tout ce qui s’est passé dans la ville de Bamenda et qui a suscité la plainte d’un groupe de neuf personnes, portée par ce cabinet d’avocats. Le recrutement de cette firme qui va auditer est en cours », a expliqué Emmanuel Nganou Dj...

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