« Nous avons de quoi alimenter les messages clés »

Dr Shalom Tchokfe Ndoula, secrétaire permanent du Programme élargi de vaccination.

Le Pev tient depuis quelques jours une série de consultations avec différentes entités dont les ordres des professionnels de la santé, les sociétés savantes et les médias, question de booster la vaccination anti-Covid-19. Quelles en sont les premières conclusions ?
Nous sommes satisfaits des échanges. Il s’agit d’une activité planifiée depuis des mois et ce n’est que maintenant que nous avons pu réunir les professionnels de la santé, ceux des sociétés savantes, les médias et bientôt les influenceurs. Nous venons de franchir une nouvelle étape pour ce qui est du déploiement de la communication. Car, on parle là des acteurs principaux pour convaincre les populations cibles et autres à se faire vacciner contre le Covid-19. Les discussions ont été très riches et nous avons de quoi alimenter les messages clés, et nos stratégies de communication spécifiques à certains groupes cibles.  
Une campagne ciblant les 18 ans et plus démarre le 7 juillet. Quels mécanismes avez mis en place pour assurer le succès de cette opération et remonter ainsi le tôt de couverture vaccinale anti-Covid 19 ?
Premièrement, nous augmentons la capacité de l’offre en ajoutant des équipes mobiles, dans le but d’apporter le service mobile vers ceux qui en ont besoin. Deuxièmement, nous finalisons notre plan de communication, l’objectif même de cette rencontre de Kribi avec la plupart des acteurs de la communication de masse et celle dédiée aux populations cibles. Et ensuite, nous irons interagir avec les populations dans les communautés en compagnie de nos collègues sur place, d'autres acteurs de la communication, y compris les leaders religieux et traditionnels. Cette campagne permettra d’effectuer la vaccination en dehors des grands centres. C’est vrai que nous allons étendre l’offre aux 18 ans et plus, mais la vaccination reste prioritaire pour les personnels de santé et les personnes âgées vivant avec des comorbidités. 
L’on craint une troisième vague de contamination avec le variant Delta,  du reste très virulent, déjà en circulation dans quatre pays africains. Le Cameroun est-il prêt à y faire face si jamais le variant rentrait chez nous ?
C’est quasiment une certitude que la plupart des pays feront face à une troisième vague, c’est d’ailleurs pourquoi il faut protéger les personnes qui sont à risque de faire des formes graves ou des personnes qui risquent de mourir pour qu’on n’ait pas à subir, en termes de létalité, cette troisième vague. Certes les mesures barrières qu’on a eu à obser...

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