Volontariat : le temps de l’encadrement juridique

Le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Mounouna Foutsou, a défendu lundi dernier un projet de loi devant la commission de l’Education, de la Formation professionnelle et de la Jeunesse du Sénat.

Le Cameroun veut pleinement tirer profit des opportunités qu’offre le volontariat dans son processus de développement. Même s’il est ancré dans les habitudes des populations, celui-ci n’est pas encore suffisamment encadré. Ce concept est par exemple abordé dans la loi instituant le Service civique national de participation au développement, mais il reste confiné à la sphère publique, excluant de la sorte le secteur privé. C’est pour corriger cette situation que le gouvernement a introduit au Parlement un projet de loi portant organisation et promotion du volontariat au Cameroun. Le texte, déjà adopté par l’Assemblée nationale, est, depuis quelques jours, sur la table des sénateurs. Pour sa défense, le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Mounouna Foutsou, est passé, le 28 juin dernier, devant la Commission de l’Education, de la Formation professionnelle et de la Jeunesse du Sénat. 
A travers ce projet de loi, le Cameroun veut s’arrimer aux recommandations de l’Assemblée générale des Nations unies. Lors de sa 80e session plénière le 17 décembre 2015, elle a exhorté les Etats membres à mettre en place des structures de volontariat et à se doter du cadre juridique approprié. Le texte défendu par Mounouna Foutsou comporte 33 articles répart...

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