Conseil national de la Communication : une autorité à l’épreuve

Alors que persistent les dérives professionnelles, des manœuvres de défiance vis-à-vis de l’instance de régulation des médias, mettent à mal son action.

C’est peu dire que la nouvelle équipe du Conseil national de la Communication (CNC) a du pain sur la planche. Elle qui entre en scène dans un environnement complexifié par un vent de contestation de sa légitimé. Au cours des dernières années en effet, le Conseil a dû mener une bataille supplémentaire, celle d’asseoir son autorité face à des attitudes allant jusqu’à la défiance. L’instance n’est pas simplement trainée dans la boue. Il arrive que les professionnels ou les organes de presse sanctionnés saisissent les tribunaux et gagnent ces procès face au CNC, quand l’instance de régulation a infligé des sanctions pour dérives médiatiques.
En 2014 par exemple, le Tribunal administratif de Yaoundé en sa décision du 17 novembre, a suspendu l’exécution d’une décision portant suspension de deux journalistes. Le tribunal avait jugé légères les décisions du Conseil qui n’avait reçu aucun droit de réponse d’un quelconque plaignant prétendument diffamé. Le régulateur avait même été accusé d’avoir causé du tort à la réputation des deux journalistes. En 2018 cette fois, c’est le président du CNC qui a été condamné par le Tribunal de première instance de Yaoundé. Il était poursuivi pour avoir, en décembre 2017, prononcé la su...

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