Commerce : la deuxième vie des journaux invendus

Au marché central de Yaoundé, ils sont refourgués entre 125 F et 150 F le kilogramme. Les acheteurs en font divers usages.

A la montée face le supermarché Tsékénis à Yaoundé, des vendeurs d’anciennes éditions de journaux sont installés le long du trottoir. Devant eux, sont empilés des lots de publications. Il y en a de tous les bords. Cameroon Tribune, Mutations, Le Financier d’Afrique, Cameroon Insider, etc. et même des magazines. Les numéros les plus récents datent de début août. La vente se fait de plusieurs manières. En kilogrammes et en lots. 1 kg correspond à 12 journaux. Ce qui vaut entre 150 F et 200 F en fonction du journal. « Le kilogramme du journal Cameroon Tribune vaut plus cher que les autres publications parce qu’il a plus de pages », explique Aurélie Anaba, vendeuse. L’autre option est l’achat en lot. La pile de 100 journaux coûte 4.000 F et celle de 90 est fixée à 3.500 F. 
Les vieux journaux vendus ont d’origines diverses. Ce sont pour la plupart des invendus achetés en kilogrammes dans les sièges sociaux des publications. A la Société des Presse et d’Edition du Cameroun par exemple, le kilogramme est vendu à 100 F et parfois à 150 F. Les ventes s’y font tous les deux mois ou chaque mois en fonction de la quantité de journaux amassées. Les journaux proviennent également des bureaux. « La marchandise vient aussi des ministères et autre administrations. Il y en a qui nous les offrent et d’autres qui demandent de l’argent en retour mais ce n’est pas cher », indique Aristide, commerçant. 
Les clients sont pour la majorité des boutiquiers. En effet, ces journaux servent principalement d&rsq...

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