Rentrée scolaire : les inscriptions d'abord

Christelle Tankeu est une jeune maman. Pour la première fois, elle va laisser sa fille sortir de la maison pour l’école. La petite n’a que deux ans. Mais sa mère la trouve un peu trop éveillée pour rester encore à la maison. « Je pense qu’elle peut très bien cheminer avec ses camarades de trois ans. Quand je la vois agir, cela me pousse à l’inscrire dans une école dès maintenant », dit-elle. Sauf que Christelle Tankeu n’a pas prévu des obstacles à son projet. Depuis deux mois, la petite famille résidant au quartier Nkozoa à Yaoundé peine à trouver une école. « Il y a des établissements dans mon quartier mais, cela ne correspond pas tout à fait à ce que j’espérais. Je veux un cadre sécurisé pour l’enfant », dit-elle. Les écoles abordées jusqu’ici recommandent plutôt une crèche. Quête encore plus difficile pour la mère de famille en cette période.
Le casse-tête de la rentrée scolaire commence pour beaucoup de parents au moment de positionner leurs enfants. En effet, le choix de l’établissement n’est pas toujours évident, malgré l’offre pourtant abondante entre le public et le privé. « Je peine depuis deux mois à trouver une école à mon fils. », se plaint pour sa part Elodie O. Cette dame cherche une place pour son fils de quatre ans, après avoir aménagé dans un nouveau quartier. « J’ai misé sur la proximité au départ. Je ne souhaite pas que le chemin trop long épuise l’enfant. Je veille aussi au cadre et notamment à l’espace de jeu », assure Elodie O. Après six semaines, elle est encore tiraillée. « J’ai peur de l’envoyer dans une école publique où je crains un effectif pléthorique, ainsi que des camarades au comportement violent ou une absence de rigueur dans le suivi », craint-elle. Elodie O. se dit tentée par une école confessionnelle.
La préoccupation s’observe aussi a...